Les cocons, 2022

Dans le cadre de ma participation à la 10ème édition de la  Biennale nationale de sculpture contemporaine (BNSC) de Trois-Rivières, intitulée Marche, démarche, manœuvre,  j’ai présenté mon projet Les cocons où, sous forme d’une installation, j’ai présenté différentes sculptures portables en carton ondulé couvertes de pâte cellulosique et d’insectes morts, évoquant l’idée de la métamorphose. Le cocon étant un abri temporaire construit par un organisme hôte pour subir une transformation, mes cocons à échelle humaine ont donné naissance à des sculptures-corps, à la morphologie hybride, brouillant les limites entre humain et non-humain. J’ai incorporé dans mon installation des photographies de la documentation de ces sculptures portées dans des environnements naturels. Photographies du projet réalisées par Jean-Michael Seminaro.

Shell, Coquille, 2021

Durant mon séjour en résidence à la NARS Foundation à Brooklyn, j’ai exploré la réalisation de nouvelles sculptures portables, accompagnées de prothèses et de costumes en m’inspirant du thème de l’exosquelette. J’ai documenté mes ensembles dans les alentours du lieu de résidence.

L’Abri, 2021

J’ai eu l’opportunité de présenter, du 28 octobre au 12 décembre 2021, chez Engramme, une version remaniée de mon exposition L’abri. Photographies de Tania Girard Savoie.

CRISIS, vêtements pour un futur incertain, 2021

Dans le cadre du Laboratoire JE[U]S, un évènement festif axé sur l’engagement citoyen, organisé par Agrégat et présenté autour de la station de métro Longueuil du 16 au 19 septembre 2021, j’ai proposé une activation, sous forme de courtes chorégraphies, de mes casques et costumes qui furent installés à la Place Charles Lemoyne. J’ai collaboré avec la danseuse Gaga et spécialiste du mouvement, Josiane Viens, pour l’élaboration des mouvements. Photographies de David Jhave Johnston.

Fête finale, 2021

Pour terminer mon projet Ainsi passe la gloire de ce monde réalisé à L’imprimerie durant l’été, nous avons organisé en collaboration avec le centre, l’événement Fête finale, une déambulation festive et conviviale où les crânes portés par les participant.e.s sont venus envahir le quartier pour une dernière fois en hommage aux 5 crânes disparus au début de l’été. Photographies de David Jhave Johnston et Caroline Savaria.

Ainsi passe la gloire de ce monde, 2021

Pour Ainsi passe la gloire de ce monde, qui s’inscrivait dans le cadre d’une résidence estivale et du projet En vitrine à L’imprimerie centre d’artistes,  j’ai réalisé une intervention, sur le terrain vague à proximité du centre, terrain privé qui, selon les dires du quartier, est contaminé. Je m’attendais à avoir une approche archéologique, et venir quotidiennement pendant plusieurs jours documenter la détérioration de mes sculptures, en recueillir des fragments et éventuellement les vestiges de celles-ci. Les choses ne se sont pas passées ainsi puisque, le lendemain, un camion de vidanges est venu et a embarqué les crânes.

En écho à cette intervention, j’ai utilisé l’espace vitrine de L’imprimerie comme une archive vivante, le lieu de l’articulation de ma documentation et de réflexion autour du processus-même de documentation.

Devenir Nature, 2021

Dans la cadre de ma participation à la résidence Guérilla, organisée par Engramme, et dans le contexte pandémique, je me suis intéressé aux champignons, notamment pour leur caractère résilient, leur capacité à s’adapter et à survivre aux changements qui surviennent dans leurs environnements. J’y ai invité des gens, proches et ami.e.s que je n’avais pas eu l’occasion de voir depuis un bon moment à venir se faire photographier en champignon. Ce projet s’inscrit dans une réflexion plus globale autour de ce qui nous lie et est une manière de porter une réflexion sur notre fragilité.

CR1$1$, ropa para un futuro incierto (Montréal), 2020

Durant la pandémie, dans mon atelier montréalais, j’ai poursuivi le projet CR1$1$, ropa para un futuro incierto amorcé en 2019 en Argentin . J’ai réalisé de nouvelles sculptures portables accompagnées de costumes que j’ai documenté dans mon environnement immédiat. Pour réaliser cette nouvelle série, je me suis inspiré d’images glanées sur le Web.

Walk the Cloud, 2019

Voici des images d’une activité réalisée en parallèle de l’exposition Clouds and other Realities. Durant une après-midi, dans le quartier avoisinant le off-space et centre d’artistes T/Abor (Vienne), des gens furent invités à venir marcher la tête dans les nuages. Photographies de Inés Bacher.

Apparition/Disparition, 2019

Performance réalisée dans le cadre de l’exposition Clouds and other Realities, commissariée par Theresa Schütz et Dr. Lena Freimüller, présentée au off-space et centre d’artistes T/abor (Vienne, Autriche). Lors du vernissage et du finissage de l’exposition, j’ai porté un casque en forme de nuage qui produisait une fumée dense au rythme de ma respiration. La présentation de ce projet est issu d’une collaboration entre T/abor et la Galerie3, il s’inscrit dans le cadre des activités de la « Vienna Art Week ». Photographies de Inés Bacher.

CR1$1$, ropa para un futuro incierto, 2019

Différentes photographies réalisées durant mon séjour en Argentine, dans le cadre d’une résidence de deux mois à Buenos Aires. J’y ai réalisé une série de 8 sculptures portables (casques) agencées de combinaisons que j’ai photographiées dans des environnements différents choisis pour leur caractère désolé et dystopique. Le résultat de mon travail fut activé à deux reprises, d’abord à cheLA (Centro Hipermediático Experimental Latinoamericano) dans le cadre de l’événement Overol Glory, réalisé en collaboration avec l’artiste Catalina Barroso-Luque, qui impliquait la lecture d’un texte et une parade de mode. Dans un deuxième temps, à Marco Arte Foco, où j’ai présenté mes costumes et vidéos, à même mon atelier qui avait pignon sur rue, en créant ma boutique conceptuelle, CR1$1$, ropa para un futuro incierto.

L’Abri, 2019

Voici quelques vues de mon exposition L’Abri présentée du 28 février au 30 mars 2019 à la Galerie de l’Atelier Circulaire.  À travers cette nouvelle mouture, j’ai voulu exploité le caractère vitrine de la galerie.

La Voûte, 2018

La voûte fut réalisée l’automne dernier en Espagne dans le cadre d’Impact 10. Contrairement à mes appréhensions ce n’est pas le vent qui fut impliqué dans la destruction de ma sculpture mais plutôt des gens qui l’ont transformé en un refuge temporaire. J’ai trouvé fascinant cette appropriation non préméditée de mon travail, La voûte étant devenu finalement quelque chose tellement plus essentiel, primaire et signifiant.

El Refugio/L’Abri, 2018

Dans le cadre de l’exposition Dobles de proximidad, commissariée par Patricio Kind et présentée au Museo de Arte Contemporáneo (MAC) – Universidad de Chili à Santiago, j’ai présenté l’installation El Refugio.  Les singes présents dans l’installation évoquent à la fois l’animal et l’automate, le primitif et le futuriste.  Comme un arrêt sur image, tiré d’une scène d’une film de science-fiction, les singes sont affairés, ils construisent une structure mystérieuse, à partir de piliers générés par leurs ventres. La structure architecturale rappelle à la fois la fois un lieu mystique, une architecture urbaine, ou post-apocalyptique. Photographies de Patricio Kind.

Les Pives, 2018

Durant mon séjour à Bâle au Atelier-résidence de la Fondation Christoph Merian, j’ai travaillé sur la réalisation de deux gigantesques cocottes qui furent accrochées sur l’une des tours qui donnent sur la cour intérieure de la Kaserne.  Pour ce projet, je me suis inspiré des poids qui actionnaient originalement les horloges à coucou. J’ai pu réaliser ce projet grâce au support du centre d’artistes Ausstellungsraum Klingental.

Les Mégalithes, 2018

Toujours à Bâle, j’ai travaillé sur une série de cinq sculptures cylindriques s’inspirant d’éléments architecturaux observés au cours de mes déambulations dans la ville. J’ai créé des éléments mobiles qui reposent aux sols ou en équilibre, existant dans leurs relations les uns avec les autres. J’ai par la suite installé mes sculptures en extérieur et observé les interactions qui se sont créés avec les passants. Dans un premier temps à Dreispitz, puis dans la cour intérieure de la Kaserne, lieu où après trois jours ils furent détruites ou disparurent.

Parallel Origin, 2018

Dans le cadre de l’exposition Parallel Origin présentée à Natchtspeicher23, Amélie Brisson-Darveau et moi avons réalisé une installation qui explore l’idée d’origine et ses échos aux technologies. La question de l’origine est abordée d’une part à travers la relation de gémellité qui nous lie et d’autre part à travers notre processus de collaboration qui s’effectue entre deux continents via les technologies numériques.

Le Portail/The Portal, 2017

Le projet The Portal/Le Portail réalisé dans le cadre du Print Festival Scotland consistait en la construction devant public de trois structures architecturales jointes. Le terme portail est souvent associé à l’univers de la science-fiction comme un passage vers un autre monde ou un autre espace temporel.  Je conçois la fabrication de ce portail comme la création d’un passage vers le passé, pour révéler un avenir, dans le présent.

Piñatas, les misanthropes 2017

Dans le cadre du Festival Art Souterrain 2017, j’ai présenté une version augmentée de mon projet Piñatas les misanthropes. Voici quelques images de mon installation au 1000 de la Gauchetière.

The Cloud walks (Dundee), 2016

J’ai eu l’occasion de revenir en Écosse dans le cadre du NEoN Digital Arts Festival à l’automne 2016 pour présenter mon projet The Cloud Walks qui consistait principalement en une série de marche/performance dans différents lieux de la ville de Dundee. C’est à l’aide d’un chariot que j’ai transporté entre les différents lieux prédéterminés une imposante structure de carton peinte en blanc rappelant la forme d’un nuage. Sur place, j’ai porté la structure de carton sur moi pour réaliser une marche à l’aveugle, en ayant comme point de repère l’image mentale que je m’étais fait du lieu et ce que j’apercevais à travers l’ouverture au niveau de mes jambes. Mes déplacements furent documentés à l’aide d’une caméra vidéo.

Dans l’esprit du jeu vidéo, des règles strictes s’appliquaient: d’abord je devais être à l’extérieur du champ de la caméra puis y pénétrer pour ensuite tenter d’en ressortir. Je devais réaliser trois marches sur chacun des lieux en espérant que l’un d’elle respecte les critères déterminés, puis choisir parmi les trois séquences vidéo une séquence qui fut incluse dans un montage présenté à la fin du festival. De plus, le nuage n’était pas autorisé à sortir en cas de ciel bleu et ensoleillé. J’ai dû réaliser l’ensemble des actions qu’impliquait mon projet en solo : le déplacement du « nuage », l’installation de mon matériel d’enregistrement jusqu’à la mise en marche et l’arrêt de la caméra. 

Les Nouveaux Monuments – Cristaux, 2016.

Dans le cadre d’une résidence d’artiste à Est-Nord-Est, j’ai construit une série de sculptures en carton que j’ai installé dans un pit de sable environnant. Ensuite, j’ai documenté la détérioration de ces structures par les éléments naturels sur une période de plusieurs jours à l’aide d’une séquence photographique « time lapse ».

J’y ai approfondi la question de la matérialité de la forme virtuelle à travers un projet interrogeant le concept de l’entropie, entendu comme la mesure de ce qui a été perdu et des transformations qui ne peuvent plus être renversées.  Je m’intéresse particulièrement à la création d’une esthétique que je pourrai mettre en lien avec le concept de perte ou de dégradation.

Voir la séquence vidéo

La Forteresse, 2016.

En référence au film Toute la mémoire du monde d’Alain Resnais. La Forteresse est une installation qui aborder la question de l’organisation de la mémoire humaine et de l’archivage du savoir. Cette tapisserie fut présentée dans le cadre de l’exposition Atelier Graff – Le livre d’artiste repensé, au Centre d’archives de Montréal, BAnQ- Édifice Gilles-Hocquart, Montréal. Photographie de droite réalisée par Michel Legendre.

The Cloud Walks (Arbroath), 2016

Dans le cadre de ce projet, j’ai réalisé une série de marches/performances à l’aveugle dans différents lieux la ville de Arbroath. Mes déplacements furent documentés à l’aide d’une caméra vidéo. The Cloud Walks fut développé au cours d’une résidence de recherche à Hospitalfiled (Écosse).

Piñatas , les misanthropes, 2016

Dans cette installation, deux ours, de taille humaine, s’étreignent étrangement dans ce qui semble être une lutte ou une accolade. Au sol repose un bâton et des centaines d’emballages de bonbon, vestige de ce qui fût une fête inquiétante ou un joyeux carnage. Cette oeuvre fut réalisé dans le cadre de l’exposition de groupe, Espace imprimé, espace ouvert, présentée à la maison de la culture du Plateau-Mont-Royal.

Broken Landscape, 2015.

Le principal défi de mon projet consistait à faire de l’objet sculptural le pivot central d’une action performative présentant un lien étroit avec le concept d’entropie, entendu comme la mesure de ce qui a été perdu. Projet réalisé dans la cadre d’une résidence au Banff Center du 9 mars au 3 avril 2015.

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La Méta-Guerre des étoiles, 2014.

« Dans l’exposition  La Méta-Guerre des étoiles, je vous propose une série de matrices gravées faisant référence à une visualisation réalisée enfant, pour renforcer mon système immunitaire affaibli par un problème de santé. Durant cet exercice, j’imagine mes globules blancs comme une armée puissante de vaisseaux spatiaux. ». Exposition présentée à l’Atelier-Galerie A.Piroir.

EVOL/LOVE, 2013.

Voici des images de l’installation EVOL/LOVE, réalisée en collaboration avec l’artiste Pascaline Knight et présentée à Diagonale (Montréal) au printemps, 2013.

À travers cette installation, nous avons questionné le concept du couple et les enjeux qui en découlent. C’est le fruit de ces réflexions que nous avons présenté à travers ce dispositif installatif. Le titre que porte notre installation fait référence à un certain paradoxe présent dans les relations de couple, entre le Je et le Tu, entre liberté et dépendance, entre amour et haine, entre vie et mort.

L’examen, 2012.

Dessins réalisés à partir d’images de gants médicaux et de cordes, imprimés en sérigraphie sur mylar.

On the fence, 2012.

Série d’impressions inspirée de notre expérience de la ville de Winnipeg, réalisée en collaboration avec Pascaline Knight durant un séjour à Martha Street Studio en mars 2012.

Bonbon, 2010, impression numérique montée sur panneau de pvc.

Mon panneau Bonbon veut s’immiscé dans l’espace publicitaire de la ville. La forme de présentation, la composition simple et l’utilisation de couleurs vives rappellent certaines affiches de commerces avoisinants. J’ai exploité la forme du sac de poubelle en tant qu’emblème de la surconsommation. Un clin d’œil pop à l’excès, à la surabondance, au flamboyant de la société capitaliste. Il fut installé sur la façade des Ateliers Graff.

RGB, Sérigraphie sur papier découpé, 2010, 3 de 12.

Champ de bataille, 2010, impression sur carton.

Ce projet de sérigraphie sur carton est réalisé à partir de formes schématiques rappelant l’univers des jeux vidéo du début des années 80.

Raccorder les poings/Connect the dots, 2010, Chorégraphie sérigraphique en duo avec l’artiste Pascaline Knight.

Pascaline et moi, avons réalisé une chorégraphie sérigraphique qui évoquait la connexion entre les êtres au sein d’une cause commune et l’idée de combat dans un sens global mais aussi interpersonnel. Durant l’événement VIHsion, au Théâtre Sainte-Catherine, nous avons imprimé des symboles sur les gens principalement à l’aide de nos casques protecteurs. Photographies de Alice Fournier.

Pipeline, 2004, animation.

J’ai voulu évoquer dans ce film d’animation l’idée d’une menace qui plane au-dessus de ma tête et qui peut faire basculer mon monde.

NineOneOne.Be, 2004, projet web.

J’utilise mon corps et le mets en scène afin de lui faire subir certaines transformations en conservant l’idée que la souris serait l’extension d’une partie de ton corps. Je me transforme, mais je te confie le soin de fixer le rythme de cette transformation.

Road Love, 2002, animation.

Une rencontre sur la route.

Ballons, 2002, animation.

Voici des images tirées de l’animation Ballons. De l’enfance à la vie adulte, des ballons se transforment en des formes virales.